Malataan, mille ans plus tôt



Mille ans avant la bataille de Yavin, la planète Malataan n'est toujours qu'une obscure légende pour les explorateurs des systèmes voisins. Le Dédale de Nalata semble être infranchissable et les Nouvelles guerres Sith, embrasant la galaxie depuis plus d'un millénaire, n'encouragent guère les seigneurs des jeunes Maisons nobles à envoyer des émissaires au-delà de la nébuleuse protectrice. Quelques amis de confiance savent cependant comment naviguer au cœur du Dédale, mais tous ont fait le serment de garder le secret. Malataan et ses habitants sont donc épargnés par les maux s'abattant sur les autres mondes.

L'Ordre jedi malatani vient de se former et les cristaux muraan sont une découverte récente. Les Maisons nobles viennent à peine de triompher de seigneurs de clans belliqueux, désormais repoussés dans les étendues polaires moins clémentes que la région équatoriale où plusieurs petites cités prospères deviendront les bourdonnantes métropoles de demain. Les sciences malataani ont également fait un bond dans les dernières décennies, et les premiers vaisseaux sont envoyés dans les confins du système, aux limites du Dédale. Le niveau de vie moyen permet à celles et ceux de la caste noble de se consacrer aux arts et aux sciences, tandis que la caste ouvrière goûte enfin aux loisirs et voit ses perspectives d'avenir s'élargir. Une ère de paix et de prospérité intellectuelle démarre sur Malataan.
L'ancienne capitale polaire d'Iraska a été réduite à l'état de ruines par l'artillerie à haute énergie des jeunes maisons nobles, la nouvelle métropole de Malataan n'est encore qu'une grosse bourgade récemment fortifiée, où se dressent la Forteresse du Conseil, là où les représentants des Dix se réunissent afin de discuter de l'avenir du monde. Bien que nombre des membres de la noblesse soient sensibles à la Force et soutiennent le jeune Ordre malatani, les deux pouvoirs restent encore séparés et tentent de s'influencer mutuellement. La cité comprend le principal spatioport planétaire ainsi que le plus important générateur d'énergie, alimentant l'ensemble des cités équatoriales et fonctionnant à partir des premiers amas cristallins muraan découverts par les jedi.

Une douzaine de petites navettes capables de se maintenir en orbite basse forment l'essentiel de la flotte des Dix, elles participent à un grand projet de laboratoire spatial, capable de devenir une enclave commerciale pour les inévitables rencontres avec celles et ceux des peuples aliens qui commencent à franchir le Dédale. Quelques autres vaisseaux sont disséminés sur le territoire équatorial, et se consacrent à l'exploration du système.

Les malataani n'utilisent pas de droïds ni de robots. La structure féodale en train d'émerger d'un âge sombre où règnaient les clans puise son dynamisme dans l'interaction entre la noblesse prina et les serfs. La domination technologique des Maisons aura permis de l'emporter sur les seigneurs des clans en utilisant une armée réduite, n'impliquant pratiquement pas les gens du commun, et valorisant au passage les chevaliers, désormais perçu comme une force intermédiaire, faisant le pont entre nobles et roturiers. Les Chevaliers malataani sont ainsi une troupe d'élite, utilisant des armes à énergie mais leur préférant la lance et l'épée de cristal traditionnelles. Gardiens des territoires équatoriaux, ils servent la noblesse mais sont souvent issus du peuple, et leurs récents succès face aux clans leur donne une certaine influence auprès du Conseil des Dix.

A noter que très peu d'aliens vivent sur la planète, la plupart sont récemment arrivés après de terribles crash, et sont regroupés en un lieu isolé, formé d'épaves délabrées, le Hub. Tant bien que mal, une coopération pleine de tensions s'est forgée et les occupants du lieu, guère plus d'une trentaine, négocient leurs connaissances avec les scientifiques malataani. Le meneur de ce groupe est un mécanicien besalisk nommé Gwoor, spécialiste en réparation de vaisseaux, il assure la survie de la communauté mais peine à apaiser les éléments les plus perturbateurs, qui souhaitent prendre le pouvoir sur un monde qu'ils jugent primitif.
La noblesse malataani néglige totalement le Hub, estimant que les aliens qui le compose ne représentent aucunement une menace. Il en va tout autrement des derniers seigneurs des clans, qui convoitent les vestiges technologiques pouvant leur donner l'avantage sur leurs ennemis.
Les gens du Hub n'ont pas le droit de se mêler aux communautés malataani, une large zone autour des épaves est patrouillé par de jeunes chevaliers désirant se faire un nom, mais ayant été adoubés trop tard.



Les traditions Jedi malatani

Sur le monde de Malataan, les êtres sensibles à la Force se sont regroupé très tôt afin de servir de guides aux tribus primitives qui erraient jadis. Dès cette période, l'influence de la nébuleuse Xitic semble avoir affecté ces individus, en les liant intuitivement à une forme locale de cristal empathique, le muraan. Selon les époques, ce lien passait pour indispensable aux yeux des Jedi malatani, ou devenait une contrainte dont certains et certaines décidèrent de s'affranchir. Quoiqu'il en soi, le cristal muraan devint un symbole de puissance dans l'imaginaire collectif, et même si depuis les premières rencontres avec des êtres différents, créer des cristaux est une science connue, les Jedi de Malataan préfèrent extraire leurs propres cristaux avec lesquels ils et elles forment un lien spirituel profond.

L'idée folle d'un bouclier atmosphérique est émise par Siarsa Malata un millénaire avant l'époque actuelle. Il s'agit alors de protéger la planète face à une invasion massive de pirates kritec, ayant par hasard découverts un passage à travers le Dédale de Nalata.


Les pouvoirs malatani
L'Histoire des Jedi sur le monde de Malataan est étonnement exempte de grands conflits philosophiques et les différentes lignées nobles, malgré des divergences politiques, se sont toujours entendues pour dispenser un même enseignement à leurs disciples. Les étrangers à la culture malataani confondent souvent la désignation de l'Ordre malatani avec celle d'une organisation planétaire englobant tous les adeptes locaux sensibles à la Force, mais les Jedi de ce monde sont bien rassemblés sous le nom de la puissante maison Malata, garante des traditions et des mystères Jedi liés aux muraan. Bien entendu, l'Ordre se dévoue à la protection du monde de Malataan, et ses membres sont de loyaux malataani, ce qui peut en effet ajouter à la confusion des aliens!

L'essentiel de la connaissance malatani concernant la Force puise dans une forte capacité d'Altération, amplifiée par les cristaux muraan, disséminés dans les sanctuaires équatoriaux. Les pouvoirs individuels ont été grandement négligés, et seuls les quelques maîtres peuvent espérer rivaliser avec leurs pairs des mondes lointains. Depuis quelques générations cependant, celles et ceux qui ont étroitement collaboré avec les Jedi de la République ont su affiner quelque peu leur maîtrise personnelle, se plongeant dans les antiques connaissances de leur peuple afin de valoriser des pouvoirs depuis trop longtemps oubliés. 

La symbiose entre les Jedi malatani et les cristaux muraan est un secret qui fut longtemps gardé entre les murs des sanctuaires équatoriaux, mais la venue de nouveaux adeptes de la Force amena une révélation publique qui attira l'attention de nombreux individus aux motivations contraires à la politique des Maisons nobles. Longtemps, le Conseil de l'Ordre Jedi sur Coruscant chercha à convaincre les malatani de laisser étudier les possibilités pour leurs maîtres d'étudier les cristaux, dans le but avoué de façonner des sabres laser plus puissants. Au risque de se priver de puissants alliés, les Jedi malatani préfèrent conserver leurs traditions symbiotiques à la surface de leur monde, et parviennent malgré tout à influencer les votes républicains.

Mura'maska prior, l'osmose majeure avec le muraan
Altération [30]
Les maîtres malatani développent ce pouvoir central de leur Ordre, consistant à concentrer la Force à travers des ensembles de cristaux muraan pour manifester le bouclier atmosphérique autour de leur monde. Pour chaque maître participant dans un même sanctuaire, la difficulté est baissée de -2.

Mura'maska secior, l'osmose mineure avec le muraan
Sens + Contrôle [25]
Durant un mura'maska prior, les disciples peuvent joindre leur pouvoir à celui de leurs maîtres et maîtresses, afin de fortifier le bouclier planétaire et alléger la tension existant avec les ensembles de cristaux muraan. Pour chaque disciple impliqué, le mura'maska prior peut se prolonger 1 heure de plus. 

Mura'tiaska vior, le cristal protecteur
Sens [20]
En osmose avec son cristal muraan, un Jedi malatani peut laisser ce dernier compléter sa perception de l'environnement et lui octroyer un bonus de réaction de +1d face à une menace imminente. Le cristal protecteur prend également l'initiative de mettre le corps de son compagnon en état d'alerte.

Mura'siaska lior, le bouclier cristalin
Altération [20]
Canalisant la Force dans son cristal muraan, un Jedi malatani peut former un bouclier d'énergie face à une menace. Une fois manifesté, le mura'siaska lior ne requiert plus d'intense concentration, et n'inflige donc pas de malus aux capacités de combat de son compagnon. Il offre une protection de 1d+2, et certains maîtres de la Maison Askada savent intensifier ce champ de force à 2d.

Mura'malaan shior, l'enveloppe cristalline
Altération [18]
Les disciples en charge de veiller sur les sanctuaires malatani apprennent à invoquer l'enveloppe cristalline qui leur octroi un bonus de +2 sur leur test de Vigueur lorsqu'ils et elles reçoivent des dégâts physiques. Leur cristal muraan dispense alors en eux sa caractéristique minérale par le biais de la Force, mais ce pouvoir ne se prolonge que durant le temps d'une attaque perceptible.

Aska'laan wor, la parade des lances virevoltantes
Contrôle [18]
Récemment retrouvé par le jeune Priat Askada, ce pouvoir offensif est couplé à l'usage de l'arme traditionnelle de la lance jela. Il permet de canaliser brièvement la Force dans l'arme qui reçoit un bonus de +2 lorsqu'elle inflige des dégâts. Aska'laan wor est très certainement le fondement d'un art martial malataani oublié, dont certains pas se retrouvent dans la danse noble du jelaka.

Mura'inalaan tior, l'intensification cristalline 
Altération [25]
Les plus brillants Jedi de la Maison Inasta ont consacré beaucoup de temps et de ressources afin de retrouver cet antique savoir lié aux cristaux muraan. L'intensification cristalline permet aux symbiotes minéraux de voir leur puissance amplifiée une fois hors du champ gravitationnel de Malataan, en les liant aux énergies du Dédale par le biais de la Force, tout en leur octroyant une enveloppe protectrice régulant cet apport de puissance. Les cristaux ainsi intensifiés pourraient ainsi servir de propulsion à une nouvelle génération de vaisseaux malataani, au sein desquels les membres d'un équipage Jedi serait en osmose avec leur bâtiment.

Dool Pundar, la piraterie neimoidienne

Dool Pundar (voir fiche Holonet ICI) est un célèbre pirate neimoidien ayant donné du fil à retordre, aussi bien à ses pairs de la Fédération du commerce qu'aux forces républicaines. A l'apogée de sa carrière criminelle, son vaisseau amiral, le Profit, mène une véritable flotte se faisant régulièrement passer pour un innocent convoi commercial, avant de révéler sa puissance militaire. 

Avec l'avènement de l'Empire galactique et la montée au pouvoir de Palpatine, les individus tels que Dool Pundar peuvent tout autant devenir de formidables alliés que de mortels ennemis. Et lorsque des rapports de sondes disséminées à l'intérieur de la nébuleuse indiquent la présence possible du Profit, les membres du Conseil des Maisons ne savent que penser de cette information. Le temps qu'une décision soit prise, malheureusement, les premières plaintes ne tardent pas arriver, émanant de capitaines aux activités douteuses, mais malgré tout citoyens malataani, ayant tous été attaqué par de vieilles coques fédérales, ancêtres des droïdes Vautour employés contre la République par les Séparatistes. Dool Pundar devient alors une insulte et sa tête est mise à prix par différentes organisations de l'ombre. 

Peu nombreux sur Malataan, les neimoidiens n'en possèdent pas moins une enclave tournée vers l'exploitation du gaz sogol. Située au milieu d'une lande rocailleuse et polluée, au pôle septentrional de la planète, elle regroupe trois milliers d'individus, et autant de droïdes. L'avènement de l'Empire aura fait cesser les exportations du sogol, mais le responsable de l'enclave, le Délégué Ret Apocuru, n'aura pas tardé à voir dans la présence de Dool Pundar un intérêt commercial évident. Du moins, c'est ce que bon nombre de malataani imaginent, car jusqu'à maintenant, aucune preuve n'existe, indiquant que le légendaire pirate et le représentant neimoidien collaborent. 
Si une telle alliance existait, le Conseil pourrait bien en profiter pour tenter de rallier Dool Pundar à la cause malataani, et profiter de sa flotte pirate afin de briser le blocus impérial. 

Une autre rumeur circule dans les enclaves planétaires les plus malfamées; Le pirate aurait redécouvert la Passe de Kitraï, un dangereux passage à travers la tempête cosmique, où s'entasseraient depuis des siècles les épaves de vaisseaux d'aventuriers et contrebandiers malataani, n'attendant plus que d'intrépides explorateurs viennent les retrouver. En contrôlant un tel accès, la valeur de Dool Pundar aux yeux de tout ceux désireux de quitter discrètement la surface ne fait qu'augmenter, faisant de lui une possible figure majeure du destin de Malataan.

Les portes d'Erilim #3

Privé de tout lien avec le reste de la galaxie, le monde isolé de Malataan doit désormais faire face à une nouvelle menace; Le nouveau Moff, Garlan Tosk, dépêché depuis Corsucant afin de hâter la chute du monde résistant à la pression impériale, a su manoeuvrer quelques malataani afin d'en faire des alliés - Certains parlent plutôt de pantins - et sa première action et de renforcer le blocus planétaire en coupant toutes communications entre la planète et ceux vivant au sein de la ceinture extérieure, aux confins du système, sous la protection de la Maison Kalasta. Par des moyens inconnus de l'officier impérial, ses alliés malataani ont réussit à établir une coupure totale des communications autour du domaine spatiale Kalasta, et ce n'est plus qu'une question de jours avant que le palais de Kamat ne soit enfin découvert...

Eric incarne Tuonek, un duro Capitaine du Saburuu.
Stéphane incarne Vikki, une rodienne ancienne agent du Sénat.
Laurent incarne Glodi, le mécanicien arcona du Saburuu.
Anne-Cat incarne Rowr, une togorienne pirate repentie.


Convoqués de toute urgence par la Sibru Galmia Malata, en charge pour le Conseil des affaires extérieures, nos héros et héroïnes se rendent au Palais des Cinq afin d'entendre le rapport alarmant indiquant la coupure de toutes les communications avec les gens de la Maison Kalasta, qui se voit ainsi isolée, au moment où apparaît dans le système un nouveau Moff, ancien officier du renseignement républicain, désormais un loyal serviteur de l'Empire de Palpatine. Galmia explique qu'il est primordial de découvrir et neutraliser la source d'un tel brouillage, mais également de s'assurer que les alliés de la Maison Kalasta ne subissent pas directement la menace impériale. 
La fine équipe accepte la mission, le Saburuu étant désormais le vaisseau le plus rapide disponible sur Malataan. Rowr estime cependant pouvoir réduire le temps de voyage en sacrifiant quelques heures à contacter Brohn, un contrebandier arcona de la capitale, disposant en effet des éléments nécessaires pour booster un peu le vaisseau de Tuonek. Les négociations sont rondement menées (par Brohn), et le groupe se retrouve embringué dans une expédition vers un module de stockage appartenant au Conglomérat Makfarris, de dangereux maffieux regroupés à l'orée du Dédale de Nalata, ayant été contraint d'abandonner plusieurs de leurs caches orbitales après avoir été chassé par les autorités malataani. Grâce aux talents de Vikki, l'accès aux consoles de la passerelle de commande est facilement déverrouillé et l'équipe peut accéder aux derniers stocks du module n'ayant pas été pillés. 
Après cet intermède, le Saburuu gagne en effet en vitesse, grâce aux talents hors-pair de son Capitaine qui booste ainsi son hyperdrive - Non, Glodi n'a aucune part dans l'affaire - Le vaisseau file donc à travers le système sans rencontrer de patrouille impériale, et parvient à rallier les abords de la ceinture d'astéroïdes principale en deux jours. 

Malheureusement, l'audace légendaire de Tuonek lui joue des tours au pire moment, lorsqu'il lui faut décélérer pour entrer dans le champs de débris. Son pilotage d'ordinaire acrobatique amène le Saburuu à venir heurter plusieurs astéroïdes avant qu'il ne parvienne à déclencher un arrimage d'urgence. Le vaisseau n'est plus qu'une épave, égarée dans un environnement hostile, avec des croiseurs interdictor bien trop près de sa position. 
Bien heureusement, les communications fonctionnent toujours, et quelques mineurs vassaux des Kalasta captent leur appel de détresse, venant les guider jusqu'à Kamat après qu'ils aient reconnus les grands héros que sont les pjs. Les mineurs disposent de petites unités autonomes vieillissantes, mais parfaitement fonctionnelles, aucune trace par contre de vaisseaux dignes de ce nom aux abords de la grande station palatiale de la Maison Kalasta...

C'est Nostio Kalasta, fils aîné de Dame Shalla Kalasta, qui accueille en personne les pjs. Ravi de voir les héros et héroïnes de Malataan venir résoudre la crise actuelle, même à bord d'une épave. L'équipe prend ses aises dans de confortables appartements, et découvre la vie à bord du palais spatial Kalasta. Dame Shalla mets bien entendu tous les moyens disponibles à leur disposition, précisant que sa Sibru, Eniata, lui a rapporté la destruction de l'ensemble de sa petite escadrille, dans de vaines recherches du croiseur impérial devant maintenir le brouillage des communications. Les moyens disponibles se résument donc à bien peu de choses. 
Les pjs profitent du temps de réparation du Saburuu pour interroger Nostio Kalasta au sujet d'une théorie dont il leur a parlé, concernant la légende de la Station Erilim, un avant-poste du Techno-syndicat qui vint jadis proposer son aide aux malataani afin de bâtir leurs premières stations spatiales. Aide qui fut diplomatiquement refusée. Depuis ce temps, les communautés de mineurs malataani mentionnent souvent l'existence de brouillages sporadiques, de lumières étranges entre les astéroïdes, voir même d'escadrilles de chasseurs droïds disparaissant soudainement. Nostio leur précise que Dame Eniata, en sa qualité de première Sibru et officier en charge de la sécurité, a toujours refusée cette idée, lui préférant celle d'un croiseur impérial doté d'une technologie encore inédite. Rowr va interroger Eniata à ce sujet, qui lui confirme sa position concernant les mythes et légendes des mineurs, proposant en outre à la togorienne et ses alliés de rallier la cause de la Maison Kalasta, qu'elle verrait bien s'affranchir du poids des traditions malataani.  

[Eniata Kalasta était en poste sur Coruscant peu avant la chute de l'Ordre Jedi, elle fut abordée par Garlan Tosk, déjà au service de Palpatine, et désireux d'approcher ceux de l'Ordre Jedi Malatani afin d'en apprendre plus sur les mystérieux cristaux en leur possession. Alors une simple padawan, Eniata fut convertie par Garlan et devint une Jedi noire, apprenant à manipuler certains pouvoirs de dissimulation et de contrôle de l'esprit. De retour dans le système Malataan, elle se mit à recruter des partisans pro-Empire et se lança dans la quête de la station Erilim, persuadée de disposer par ce biais d'un poids conséquent face à son maître. C'est bien elle qui activa la sphère de brouillage, et qui cherche à temporiser le temps de pouvoir rallier suffisamment de partisans]

Eniata Kalasta les accompagnant sur une suggestion de Rowr, les pjs décident de partir hors de l'influence de la sphère de brouillage pour en repérer l'épicentre. Malheureusement, à peine sortit de la protection du champs d'astéroïdes, Garlan Tosk à bord du Vengeance rouge vient demander des comptes à sa disciple. Face à un croiseur de classe Interdictor, le Saburuu n'a évidemment aucune chance, et malgré quelques échanges de turbolaser, le petit vaisseau parvient à filer vers la source du brouillage, quelle qu'elle soit. 
C'est avec un croiseur impérial à leurs trousses que les pjs découvrent l'emplacement de la Station légendaire d'Erilim. Camouflée derrière de nombreux champs holographiques, elle leur apparaît comme un énième amas de débris spatiaux. Mais la présence du croiseur impérial active ses défenses extérieures; Des nuées de droïds vautours, qui mettent en déroute le Moff, préférant se replier loin de la zone. 

Les pjs découvrent ainsi des hangars où sont parqués des forces droïds du Techno-syndicat, apparemment en mode automatique depuis des décennies. Aucune trace d'un équipement conséquent pouvant générer un brouillage sur des dizaines de milliers de klics, mais en explorant un premier avant-poste, Glodi aux yeux perçants découvrent des annexes camouflées, permettant d'accéder à la véritable Station Erilim.

[Bien que les traditions Jedi n'aient jamais intéressées les dirigeants du Techno-syndicat, la connaissance de cristaux spécifiques à Malataan et en mesure de contribuer à l'édification d'un bouclier planétaire attira Wat Tambor et les siens. Sous couvert d'une collaboration technologique, plusieurs agents s'infiltrèrent dans des sanctuaires isolés à la surface de Malataan, et s'emparèrent des précieux cristaux - Ce furent d'ailleurs ces derniers qui vinrent à manquer, menaçant récemment de voir le bouclier s'effondrer - La Station Erilim, bâtie dans le plus grand secret, devint un laboratoir d'étude et très vite, les savants du Techno-syndicat découvrirent les propriétés uniques des cristaux malataan. Ouvrant des passages quantiques entre des lieux éloignés, à l'identique des anciennes Portes d'infinité des légendaires Kwa. La fin abrupte de la coalition séparatiste mit un terme au projet, mais toutes les données et les prototypes d'arches malataan sont toujours là]

Eniata, contrainte d'éliminer les pjs, utilise ses pouvoirs Jedi pour leur tendre pièges et embuscades, mais nos héros et héroïnes réagissent bien plus rapidement et neutralisent la disciple, qui a cependant le temps d'envoyer un message mental à son maître. 
Le temps qu'une navette impériale arrive dans la zone de brouillage, les pjs ont découverts les arches malataan, sans toutefois en comprendre l'origine ou la nature. Ils découvrent surtout un contingent complet de soixante milliers de droïds combattants du Techno-syndicat, une aubaine dans la lutte de leur monde face aux forces impériales. 
Bien que nos braves pjs soient dans l'action plutôt que dans la réflexion, ils ne parviennent pas efficacement à repousser les stormtroopers qui déboulent. Il faut la maladresse de Glodi, lançant une reprogrammation ratée des droïds Vautours, pour faire place nette. Le résultat est très laid, mais plutôt efficace. 
Finalement, après quelques errances, les pjs découvrent le centre de communication de la station, à l'origine adapté pour des communications interstellaires, mais transformé par Eniata en centre de brouillage. Tuonek propose que Glodi, désormais expert en technologie techno-syndicale, réduise l'influence du brouillage à la seule station, afin d'en dissimuler la présence aux forces de l'Empire. 

Dame Shalla Kalasta se voit remettre le contrôle de la base secrète par les pjs, qui sont loués comme les grands héros malataani qu'ils sont. La ceinture extérieure compte grâce à eux une puissante forteresse spatiale, en mesure de tenir tête aux forces de l'Empire. Leur retour sur Malataan leur vaut également tous les honneurs, ainsi que de belles statues à leur effigie. 

Tanara, la porte des cieux


Tanara est la principale station orbitale, en position géosynchrone au-dessus de la capitale planétaire de Malataan. Fief incontesté de la Maison Inasta, la station est une structure républicaine standard post-guerre des clones.Bien que les ingénieurs du Techno syndicat vinrent offrirent leur aide pour assembler cette toute première station d'importance, les malataani firent le choix de rattraper leur retard technologique en montant eux-mêmes Tanara, qui reste à ce jour la plus grande prouesse technique dans l'espace de Malataan.
La station peut accueillir cinq centaines d'individus de manière permanente, avec tout le confort disponible à la surface, et des quartiers temporaires peuvent en outre recevoir une centaine de visiteurs. Les trois grandes baies dotées de champs de force ont une capacité de douze vaisseaux de moyen tonnage, la flotte maisonnale Inasta occupe cinq quais avec ses corvettes corélliennes en cours de réarmement. 
Protégée par le bouclier atmosphérique, Tanara reste un atout stratégique majeur pour les Cinq Maisons, qui cherchent toujours activement des nouvelles technologies pour perfectionner la station. 

Dame Clava Inasta séjourne régulièrement à bord, monitorant elle-même le traffic spatial autour de la planète, et contrôlant la douzaine de petites chaloupes à voilures photoniques formant sa Garde maisonnale, responsable des actions douanières. Malgré des ressources limitées, la Maison Inasta parvient, grâce à des accords avec les principaux contrebandiers du système, à maintenir la juridiction malataani sur les orbites planétaires. Tanara reste cependant un domaine réservé aux gens de la Maison et aux officiels devant profiter des installations techniques, essentiellement des communications holographiques, inexistantes à la surface du monde.

Les Maisons nobles malataani


Actuellement au nombre de cinq formant un Conseil des Maisons, les historiens malataani estiment qu'il existait jadis plus de onze lignées nobles. Guerres et affaiblissement génétique eurent raisons des plus faibles, et si l'Histoire moderne mentionne souvent les Sept maisons, ce ne sont donc plus que cinq seigneurs qui règnent sur le grand domaine planétaire.
Bien que la société malataani soit foncièrement patriarcale, l'évolution des mœurs a permis aux femmes d'accéder facilement et sans heurt à des fonctions prestigieuses. Deux des Cinq sont ainsi des Dames, et non des Seigneurs. 
 
La maisonnée offre une structure pyramidale dans laquelle chacun tient sa place. Le Seigneur, ou Seru - Sera pour une Dame - règne en veillant au bien-être de ses gens et en représentant sa lignée au Conseil des Maisons. Maître Jedi Malatani, il siège également au Conseil de l'Ordre et consacre une bonne part de son temps à développer son art Jedi. A ses côtés se trouvent ses concubines, au nombre de cinq à huit, et plus rarement une Dame, le mariage étant une coutume très récente et particulièrement exotique pour la société malataani, très pointilleuse au sujet de ses traditions. Les concubines occupent les fonctions d'intendante du domaine, stratège, économiste et tout simplement, assurent la fonction d'éminence grise. Il est bon de noter que l'Ordre Jedi malatani compte très peu de femmes dans ses rangs, la Force étant clairement une affaire d'hommes dans l'imaginaire malataani. Il faut également préciser que pour une Dame régnante, il est impossible de disposer de concubins assurant des fonctions équivalentes. Les femmes la conseillant sont alors nommées Sibru, et sont considérées comme des sœurs, ce qu'elles sont réellement, en général.
Viennent ensuite les héritiers et héritières, formés aux traditions de leur peuple et prenant ou non en charge des portions du domaine maisonnal, en fonction de leurs aptitudes. Il existe toute une hiérarchie officieuse parmi les héritiers d'un même seigneur, en fonction de la position de leur mère dans le domaine, car il est possible, bien que plutôt mal vu, qu'un héritier ne naisse pas totalement de sang noble. Ces bâtards reçoivent malgré tout une formation identique à leurs frères et sœurs mais se retrouvent invariablement cantonnés à des postes sublaternes.

La Maison Malata est sans conteste la plus puissante des Cinq, le grand-père de l'actuel Seigneur, Fiorlo Malata, prit pratiquement seul l'initiative d'envoyer un sénateur sur Coruscant, et la maisonnée passe depuis ce temps comme la plus réformiste. Plusieurs des officiers de sa Garde maisonnale sont des aliens ayant su se distinguer et vivant selon les coutumes malataani.
La Maison Malata contrôle toute la région polaire septentrionale de Malataan, là où se trouvent trois des plus importants sanctuaires Jedi, presques exclusivement occupés par des gens liés par le sang au Patriarche. La Force est très puissante parmi les membres de cette lignée, et de nombreux héritiers et héritières ont eu l'occasion de séjourner hors-système afin de parfaire leur culture républicaine.

La Maison Askada, seconde en prestige, est connue pour ses forges et la puissance de ses guerrières. Piormo Askada, actuel Seigneur, est également l'un des seuls Maître Jedi malatani à combattre au sabre laser, un art négligé durant des siècles par une très grande part des membres de l'Ordre. Outre son domaine s'étendant sur tout l'hémisphère Sud de Malataan, les membres de la Maison ont également la charge d'assurer la sécurité des lieux et personnalités publics, et circulent donc en petits contingents armés dans toutes les grandes métropoles.

La Maison Inasta s'est depuis peu tournée vers la construction de vaisseaux spatiaux, afin de ne plus avoir à dépendre des alliés commerciaux de Malataan. Bien que la flotte actuelle de la Maison ne compte qu'une poignée de cargos corélliens, le grand chantier orbital de Tanara rassemble plusieurs centaines de personnels qualifiés, en train d'assembler des coques d'un genre nouveau, s'inspirant des arts malataani et puisant leur énergie dans les cristaux Jedi. Dame Clava Inasta règne sur une Maison contrôlant un domaine fragmenté sur toute la surface de Malataan et se résumant à des mines, des carrières et quelques villages. Ses principaux atouts étant trois grandes stations spatiales et plusieurs petits chantiers en orbite.

La Maison Nalata est depuis longtemps sur le déclin et nombre de ses héritiers et héritières préfèrent voyager hors-système plutôt que de crouler sous le poids des traditions de leurs ancêtres. Grands explorateurs, les Nalata sont également de parfaits diplomates et espions, aimant se mêler aux cultures aliens et ramener avec eux des coutumes et technologies exotiques. Forlo Nalata, Seigneur de la Maison, a perdu ses jambes durant un accident de navette qui lui a également prit ses trois concubines et son héritier favori. Reclus dans son palais des terres du nord, il délègue ses affaires à deux concubines vieillissantes mais très efficaces. L'émergence récente de l'Empire de Palpatine lui fait craindre le pire pour ses derniers parents encore disséminés à travers la galaxie.

La Maison Kalasta a également subie de nombreux revers de fortune ses dernières décennies, et elle fut la dernière à tenter de prendre le pouvoir sur tout Malataan, perdant au passage son Seigneur et nombre de ses parents. Dame Shalla Kalasta règne aujourd'hui depuis la station spatiale de Kamat, isolée dans une ceinture d'astéroïdes où les siens exploitent les richesses minérales transférées ensuite vers Malataan. L'arrivée des forces impériales dans le système à bouleversé l'ordre établi et les Kalasta ont optés pour l'organisation d'une guérilla avec leur petite flottille de navettes minières. Dame Shalla Kalasta se trouve ainsi isolée et sans grandes ressources pour défendre son monde natal, mais ses gens observent attentivement le moindre faux-pas des impériaux dans le système, organisant les communautés de mineurs en une force militaire utile.

E'z'k, ami de la maisonnée-en-exil

Espèce : Kibnon

Dextérité 5D
Esquive 5D+2
Mécanique 3D
Astrogation 4D, Pilotage de vaisseau 3D+2
Perception 3D
Marchandage 5D, Jeu 4D
Savoir 2D
Connaissance de la rue 3D+1
Technique 3D
Programmation/ réparation d'ordinateur 3D+2
Vigueur 1D
Saut 2D+2

E'z'k est un pilier de la communauté kibnon de la Ruche, le quartier contrôlé par son peuple dans les faubourgs de la capitale, Malataa. Officiellement un marchand de pièces mécaniques introuvables ailleurs, il est également connu pour ses généreuses donations aux kibnon cherchant à développer leur propre commerce sur la planète. De fait, il dispose ainsi d'un important réseau d'obligés, lui valant son surnom de E'z'k de la Maison E'z'k par les membres de la Garde maisonnale du Seigneur Piormo Askada.
Bien que son influence soit grande dans la Ruche, E'z'k préfère généralement éviter la contrebande avec des étrangers. Il en va tout autrement avec les malataani faisant du négoce au marché noir, bien qu'il se refuse habituellement à faire transporter des armes ou des cargaisons dont il ne connaît pas la nature. 

Ses affaires l'ont récemment amenées à traiter avec les négociateurs de la Maison-en-exil des Gestaan, isolés sur une petite lune du système proche de Ximix. Ses récentes et coûteuses acquisitions technologiques pour sa modeste échoppe de la Ruche semblent indiquer que cet accord avec la Maison Gestaan lui est particulièrement favorable.

Un bref aperçu...



Le système Malataan, dans la nébuleuse Xitic, abrite en son sein une unique planète, protégée depuis la nuit des temps par les méandres électromagnétiques du Dédale de Nalata, une tempête cosmique éternelle pouvant réduire les plus gros vaisseaux à l'état d'épaves fumantes. Jusqu'alors considéré comme une défense suffisante, le Dédale pouvait être emprunté par une poignée d'élus, initiés aux chemins tortueux par les héritiers des Maisons du monde de Malataan. Mais les terribles événements menaçant désormais la galaxie toute entière ont amenés la planète et ses habitants à prendre position contre l'Empire en train de naître, et à subir depuis peu un blocus orbital coupant ce monde déjà isolé des autres systèmes qui pourraient s'unir à lui...

Le Dédale de Nalata
Nommé en l'honneur du premier malataani qui parvint à le traverser, puis à revenir sur son monde natal, le Dédale est un ensemble de chemins sinuant entre de fortes concentrations d'énergie, à même de pulvériser les plus solides boucliers. Il fallu de nombreux sacrifices pour découvrir un chemin jusqu'à l'orée de la nébuleuse, permettant ensuite de rallier les autres systèmes de la galaxie grâce à l'hyperpropulsion. Le trajet depuis l'entrée de la tempête cosmique jusqu'aux confins du système de Malataan prend entre trois et cinq jours pour un vaisseau bien équipé, certains capitaines intrépides peuvent accomplir ce trajet en moins d'une journée, mais avec des équipements supplémentaires, et des risques inconsidérés.
Avec le temps, d'autres passages furent découverts à travers la tempête, principalement par des contrebandiers de systèmes proches, qui finalement vinrent s'établir sur le monde commodément isolé de Malataan, amenant avec eux troubles et chaos, mais également les fondements de la culture républicaine. L'on parle d'au moins trois passages reliant le système à l'extérieur de la tempête, tous instables et dangereux, mais offrant de pratiques opportunités aux hommes d'affaires peu enclins à déclarer leur cargaison aux douanes des mondes qu'ils cherchent à rallier.

Le système Malataan
Avec en son centre l'étoile Malat IV, le système n'abrite qu'un unique monde, la planète Malataan, dont la position stratégique au sein du Dédale et de la tempête cosmique en ont fait un havre pour de nombreuses communautés persécutées. Le système comprend également plusieurs ceintures d'astéroïdes, colonisées par des familles de mineurs ayant formées un grand conglomérat marchand.
Des cartes anciennes mentionnent le système Malataan, essentiellement comme une légende des premiers temps de la République, et surtout pour les cultures des systèmes bordant la tempête cosmique autour de Malat IV. La présence relativement importnte de kibnon sur Malataan indique cependant des vagues migratoires, et donc une connaissance antique de passages à travers le Dédale de Nalata. 

La planète Malataan
Avec sa population de soixante-huit millions d'habitants formées d'une trentaine de peuples différents, le monde de Malataan est surtout connu pour son cosmopolitisme traditionnel et l'ouverture d'esprit de ses dirigeants. Avec un climat tempéré et d'abondantes ressources minérales et végétales, Malataan n'a guère évoluée pour rattraper les standards républicains, préférant encourage les traditions architecturales des premiers malataani, sans pour autant imposer un modèle sociétal à ses immigrés, qui ont ainsi eu l'occasion de former des enclaves prospères et facilement intégrées dans la civilisation malataani.
Bien sûrs, la planète est surtout connue pour son bouclier atmosphérique, un prodige Jedi nécessitant toutes les ressources de l'Ordre malatani et l'emploi d'énormes cristaux étroitement liés au rayonnement solaire couleur émeraude de Malat IV. Par le passé, certains voleurs parvinrent à dérober les précieux cristaux malatani et à fuir bien au-delà du Dédale de Nalata, pour finalement découvrir que les artefacts étaient également liés aux énergies de la nébuleuse Xitic.
Malataan est gouvernée par une caste noble héréditaire formée par sept grandes familles, ou Maisons, qui sont également représentées au Conseil Jedi malatani. Ces anciennes maisons ont en commun de terribles luttes pour un trône royal désormais vacant depuis plusieurs siècles, et l'entente d'aujourd'hui reste empreinte de nombreuses tensions et griefs. Deux des sept maisons nobles ont disparues et plus aucun de leurs représentants ne siègent aux sessions du Conseil. Chacune des familles restantes règne sur un domaine planétaire et se doit de fournir toutes les ressources nécessaires à ses gens. Bien que la notion de servage ai été abolie il y a longtemps, les malataani conservent un fort sentiment d'obéissance et de respect envers leurs seigneurs. Tous les Jedi de Malataan ne sont pas nobles, mais tous les membres des lignées héréditaires sont des Jedi, souvent avec un enseignement réduit au minimum, afin d'entretenir le réseau des tours supportant le bouclier atmosphérique. Le fait que les membres des Maisons soient considérés comme d'ascendance divine n'est ainsi pas étranger avec l'influence de l'Ordre depuis la nuit des temps.
Malgré son isolement, la planète Malataan a depuis plusieurs décades rejoint le Sénat de la République afin de participer à l'Histoire galactique. Son retard technologique a vite été comblé, mais les récents événements ont poussés les Maisons malataani à mesurer leur implication dans des affaires aussi sensibles que la Guerre des clones. L'émergence de l'Empire de Palpatine a finalement incité Malataan à rappeler sa sénatrice ainsi que les représentants des quelques délégations hors-monde.
Les nombreuses espèces ayant formées des communautés sur Malataan ont grandement contribuées à un premier développement technologique, permettant ainsi d'équiper une petite flotte de vaisseaux d'hyperpropulsion et de boucliers. La culture malataani conserve cependant d'importantes traditions féodales, et ne fait pas grand usage de droïds. Les grandes cités se modernisent rapidement, mais une place importante est faite au respect des coutumes architecturales.

Les malataani
L'on distingue deux groupes distincts formant cette civilisation ; Les Prina sont tous issus d'une même souche génétique d'humanoïdes à peau brune, de haute taille avec pour une part non négligeable une affinité avec les pouvoirs Jedi. Ce sont eux qui composent la caste noble régnante et occupent la grande majorité des postes à responsablité. Les Drina sont des immigrés, ou descendants d'immigrés, formant désormais les deux tiers de la population, et se répartissant en une trentaine d'espèces dont la cohabitation sur un seul monde pourrait sembler hautement improbable, mais qui néanmoins fonctionne bien. Les différentes communautés Drina sont plutôt urbaines, regroupées en quartiers formant de vastes faubourgs tentaculaires autour du centre historique des trois grandes métropoles malataani.
Une telle diversité reste un cocktail explosif et seule une grande prospérité profitant à tous grâce à un système de doléances et de dons permet de maintenir la paix. La Garde maisonnale de chaque famille régnante a entre autre la charge de patrouiller dans les quartiers sous la protection de son seigneur, mais c'est surtout le règne juste et ferme des membres du Conseil des Maisons qui permet de bâtir une société paisible et tournée vers l'entraide.

L'Ordre malatani
Supposément fondé par le Patriarche de la Maison Malata en des temps nébuleux, l'Ordre Jedi malatani est formé d'adeptes de la Force ayant développé leurs pouvoirs dans le seul but de protéger la planète dans son entier. En harmonie avec de mystérieux cristaux protégés au cœur de grandes tours formant les fondations du bouclier planétaire, les Jedi malatani ont refusé de prendre part à la Guerre des clones et n'assurent aucune fonction militaire sur leur monde natal. Ceux qui sont liés aux Maisons régnantes partagent toutefois leur temps entre la longue formation de l'Ordre et les affaires politiques de leur monde. Un code de conduite limite toutefois l'influence Jedi au sein du Conseil des Maisons.